Le Slow tourisme : 3 raisons de vivre un voyage authentique
Avec l’urgence écologique, de nouveaux modes de consommation émergent et le secteur du voyage est plus que jamais impacté. Au tourisme de masse s’oppose désormais le rythme plus lent du « slow tourisme », tendance qui se veut vivre un voyage plus authentique, respectueux de l’environnement, de son bien-être et des habitants locaux.
Prendre le temps
« Que faire à Rome en trois jours ? », une recherche qui revient régulièrement tant la ville et les découvertes sur place sont attractifs. Or en si peu de temps disons-le franchement, visiter un lieu quel qu’il soit, demande souvent de condenser et enchainer un maximum d’activités. Difficile de s’imprégner de l’atmosphère d’une ville si on la parcourt au pas de course. C’est (en partie) en réaction à ce rythme effréné qu’est né le slow tourisme. Au-delà d’entreprendre un voyage, cette nouvelle tendance s’inscrit dans un mode de vie où chacun prend le temps de vivre, de contempler et de créer des liens.
Le slow tourisme ne se consomme pas, il se vit. Il demande à ceux qui le pratiquent de prendre le temps de s’approprier l’endroit visité pour mieux aller à la rencontre de ses habitants. D’une certaine façon, cette façon de voyager est un excellent moyen de prendre soin de soi, de se caler sur un rythme à part, loin du tumulte de la vie quotidienne.
Un tourisme durable
C’est un des nombreux arguments qui poussent de plus en plus d’individus à opter pour le slow tourisme. La question environnementale est au centre des préoccupations, y compris dans le cadre du voyage. Près de 44% des Français sont prêts à payer un séjour plus cher pour voyager de manière respectueuse selon une enquête menée par l’Ifop dans le cadre des Rencontres du Tourisme Durable en avril 2021. Pour autant, voyager de cette façon ne rime pas avec absence de confort. Avec les années, la manière d’appréhender le confort a évolué pour se détacher progressivement du cliché de la chambre d’hôtel suréquipée.
Emprunter la voie du slow tourisme implique également de choisir un moyen de déplacement respectueux de l’environnement. On parle alors de mobilité douce incarnée par le train, le vélo ou même le bateau pour ne citer que ces exemples. Plus que des alternatives, ceux qui les adoptent éprouvent même de la fierté, à l’image du « train-bragging » majoritairement repris par les jeunes.
Être dépaysé proche de chez soi
Et si la déconnexion ne passait pas uniquement par un voyage à l’autre bout du monde mais également par une escapade à moins de deux heures de son domicile ? En pleine nature ou au sein d’un(e) ville/village rempli(e) de charme, le slow tourisme ne se résume pas seulement aux expériences hors des sentiers battus, il se vit partout.
Pour autant, être au milieu de la nature reste un choix privilégié de beaucoup. Véritable moment de reconnexion avec ce qui est essentiel, il permet aussi au tissu local de se solidifier et de devenir à nouveau attractif. De nouvelles expériences et des rencontres s’offrent ainsi aux touristes, et ce sans partir très loin !